SAINT PAUL AUX COLOSSIENS

LETTRE DE SAINT PAUL AUX COLOSSIENS

LECTURE I

Dès lors, que nul ne s’avise de vous critiquer sur des questions de nourriture et de boisson, ou en matière de fêtes annuelles, de nouvelles lunes ou de sabbats. Tout cela n’est que l’ombre des choses à venir, mais la réalité, c’est le corps du Christ. Que personne n’aille vous en frustrer, en se complaisant dans d’humbles pratiques, dans un culte des anges : celui-là donne toute son attention aux choses qu’il a vues, bouffi qu’il est d’un vain orgueil par sa pensée charnelle, et il ne s’attache pas à la Tête, dont le Corps tout entier reçoit nourriture et cohésion, par les jointures et ligaments, pour réaliser sa croissance en Dieu.

LECTURE II

Du moment que vous êtes morts avec le Christ aux éléments du monde, pourquoi vous plier à des ordonnances comme si vous viviez encore dans ce monde ? “Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas “, tout cela pour des choses vouées à périr par leur usage même ! Voilà bien les prescriptions et doctrines des hommes !

Ces sortes de règles peuvent faire figure de sagesse par leur affectation de religiosité et d’humilité qui ne ménage pas le corps ; en fait elles n’ont aucune valeur pour l’insolence de la chair.

LECTURE III

Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en-haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en-haut, non à celles de la Terre. Car vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu : quant le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire.

 

 

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