La déplorable situation actuelle du patrimoine religieux catholique français

 

Beaucoup de fidèles catholiques toutes obédiences confondues pensent que toutes les églises, chapelles, cathédrales… construites avant 1905 sont accessibles à tous les écclesiastiques se réclamant de la foi catholique.

Hélas, 3 fois NON ! 

Depuis la signature de la constitution civile du clergé en 1790, puis après la loi de 1905 et 1907, les catholiques romains ont décrétés “secrètement” qu’aucune autre obédience catholique non romaine ne doit utiliser ces édifices en vue de la célébration de la Sainte Eucharistie ou autres célébrations catholiques.

Ci-après, un article assez cinglant expliquant la situation de la France

À la suite de l’anéantissement du patrimoine religieux catholique français (https://ripostelaique.com/laneantissement-du-patrimoine-religieux-catholique-francais.html) du fait de malversations publiques ou privées, il apparaît nécessaire d’en appréhender d’autres aspects conduisant à ces graves dérives compromettant le patrimoine religieux catholique français.
La France dispose depuis plusieurs siècles d’un très important nombre d’abbayes, de cathédrales, de chapelles, de couvents, d’écoles, d’églises, d’hôpitaux, d’instituts, de monastères, de palais épiscopaux et archiépiscopaux, de prieurés, de séminaires, d’universités et d’autres établissements religieux divers; cela s’imposait car la France était le royaume du Fils aîné de l’Église le roi légitime très chrétien, lieutenant de Dieu en France.

Hélas, la Révolution et la République ont déchristianisé les Français à partir de la scélérate constitution civile du clergé du 12 juillet 1790 jusqu’à la tout aussi scélérate loi du 9 décembre 1905 et le concile Vatican II a achevé cette désertion des églises par la perte non point de la foi mais la perte de confiance envers les suppôts conciliaires duo-vaticanistes laissant à l’abandon tous ces édifices souffrant d’un défaut d’entretien et surtout d’utilisation conforme à leur destination, les vouant ainsi à la destruction ou à leur abandon au culte du veau d’or.

Qui plus est, le concile Vatican II a gravement endommagé voire saccagé les lieux de culte encore utilisés : maîtres-autels détériorés voire supprimés, tables dites de “repassage” à l’usage de messes protestantisantes, suppressions des tables de communion, abandon des ornements liturgiques et de bien des matériels dont l’usage est désormais inconnu aux officiants conciliaires duo-vaticanistes.

La déchristianisation tant par la République que par le concile Vatican II est telle que la raréfaction des vocations dans le clergé séculier est allée de pair avec celle des fidèles et le regroupement accéléré des paroisses au point que de nombreux diocèses vont se réduire à une seule paroisse unique alors que la règle était une paroisse par village au moins, voire une paroisse par église dans les villes de quelque importance. Il en va de même pour le clergé régulier qui a souffert pendant des décennies de l’interdiction des congrégations d’où l’abandon d’innombrables abbayes et monastères ainsi que des établissements d’enseignement. et des hôpitaux.

Il est certain que l’Église conciliaire ne les réutilisera pas car elle ne parviendra pas à redresser sa situation plus que compromise et désespérée la condamnant à mort. D’où la désaffectation de nombreux lieux de culte, voire leur cession ou leur prêt à d’autres destinations, le plus souvent inavouables y compris pour en faire des mosquées !

Pourtant, ces chapelles et églises mais aussi les écoles notamment pourraient, depuis plusieurs décennies, retrouver vie et un entretien digne en conformité avec leur destination initiale en les confiant aux sociétés ecclésiastiques d’observance traditionnelle […].

Toutes ces sociétés ecclésiastiques sont en plein essor et suscitent de très nombreuses vocations qui affluent dans leurs séminaires ; elles recherchent donc des biens ruraux et des biens urbains et surtout des chapelles et des églises si possible conformes à la célébration du rite tridentin, y compris pour remplacer certaines de leurs chapelles actuelles aménagées dans d’anciens ateliers de menuiserie ou d’anciens garages automobiles malgré la qualité de ces installations provisoires.
Il en va de même pour les autres sociétés ecclésiastiques tridentines citées et non citées malgré leur capacité à rendre vie à ces lieux de culte, malgré des offres financières importantes.

Hélas, l’Église conciliaire duo-vaticaniste refuse le plus souvent de leur attribuer les chapelles églises et autres dont elle n’a plus l’utilité compromettant ainsi leur raison d’être plutôt que de leur redonner ainsi une nouvelle vie digne pour des apostolats fructueux avec le retour de nombreux fidèles au bercail, dans la vigne de Notre Seigneur.
Pire encore, malgré des offres financières généralement supérieures, les pouvoirs publics refusent de leur vendre, comme à Pontigny en Bourgogne.

La pénurie des lieux de culte est ainsi organisée tant par la République que par l’Église conciliaire duo-vaticane, les deux faces de la même médaille jacobine et révolutionnaire, au détriment des sociétés ecclésiastiques tridentines alors que les lieux de culte sont pléthore et laissés à l’abandon, souvent en voie de ruines.

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Article de :

Fernand CORTES de CONQUILLA
Cercle Légitimiste de France
16 décembre 2020