Un jeune adorateur de Satan vandalise un cimetière charentais

Il n’a pu apporter d’explication rationnelle au déchaînement de violence qui l’a conduit, dans la nuit de mardi à mercredi derniers, à vandaliser une centaine de tombes du cimetière du Breuil de Cognac, brisant des crucifix, renversant dans les allées des symboles chrétiens. Léo, un Cognaçais de 19 ans à peine, parfait inconnu des services de police  et de la justice, au casier judiciaire aussi inexistant que les regrets qu’il n’a pas formulés, a plutôt revendiqué les actes de vandalisme et de destruction lors de son défèrement au parquet d’Angoulême ce samedi après-midi. 

Le jeune homme devra s’en expliquer devant le tribunal correctionnel d’Angoulême. Il a été laissé libre à l’issue de sa garde à vue et de son audition par la magistrate du parquet Élisabeth Decencière-Ferrandière, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire en attendant le procès, fixé au 4 février. La magistrate a requis une interdiction de sortir de chez lui le soir. Le juge des libertés et de la détention a étendu cette mesure à toute la journée. C’est quasiment une forme d’assignation à domicile. Le jeune homme ne pourra sortir de chez lui qu’accompagné de son père ou de sa mère chez qui il vit.

 

Il a aussi interdiction de pénétrer dans un cimetière ou une église. Le jeune homme se revendique ouvertement sataniste, adorerait Satan et haïrait toutes les religions, en particulier catholique. Il serait simplement passé à l’acte, seul apparemment, dans la nuit de mardi à mercredi parce qu’une petite voix lui aurait ordonné de faire certaines choses. C’est elle, la voix, qui lui aurait parlé ce soir-là, quelqu’un en lui qui l’aurait fait disjoncter de la sorte.

 

C’est aussi pour cette raison que le parquet a requis une obligation de soins psychiatriques et ordonné une expertise psy.

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